Du germoir à l’assiette : les graines germées (partie 2/2)

Un article précédent a traité des avantages et de la facilité de produire ses propres graines germées. Celui-ci vous explique comment procéder avec les graines mucilagineuses (liste en fin de texte).
Ces semences ont la particularité de produire une substance gélatineuse et collante, le mucilage, dès qu’elles entrent en contact avec l’eau.
Ce mucilage est capable de littéralement asphyxier les germes des graines dont il provient. Il convient donc de bien l’isoler du reste de la plante, sous peine de se retrouver, après quelques jours, face à une bouillie gluante et immangeable.
La production de graines germées mucilagineuses nécessite l’utilisation d’un germoir permettant de couper les germes au ras des semences. Les graines et leur mucilage étant impropres à la consommation, ils seront très utilement ajoutés à votre (vermi)compost, ou confiés à la collecte des déchets organiques (sac orange).
Un quelconque récipient dont le fond est tapissé d’ouate ou de papier cuisine peut faire office de germoir. Les graines sont déposées sur ces supports qui doivent rester gorgés d’eau en permanence.
Du matériel adapté est disponible dans le commerce. Facile à manipuler et à nettoyer, il est réutilisable à l’envi et d’un prix abordable.
Les graines mucilagineuses poussent aussi vite que celles qui ne le sont pas. La cressonnette, par exemple, est prête à manger en moins de deux semaines et chaque semence décuple son poids en germe !
Nous espérons vous avoir donné envie de vous lancer dans la production de graines germées. Le succès est garanti, le goût sera au rendez-vous et vous ferez de substantielles économies !
Liste des graines mucilagineuses :
basilic, chia, colza, cresson, ispaghul, lin, moutarde jaune ou brune, nigelle, ortie, persil, pourpier, psyllium, roquette.